C'est en faisant un audit des logs que j'ai vu apparaître neevabot, et partant découvert neeva.com.
Neeva souhaite se faire une place parmi les moteurs de recherche et propose un modèle économique radicalement différent : aucune publicité, pas de revente ni de partage des données personnelles, mais un service facturé à l'utilisateur.
Le lancement est assez récent (annonce du 29 juin) et pour le moment le service n'a l'air d'être commercialisé qu'aux US, au prix de 4,95 $ par mois.
Les résultats ne semblent pas provenir uniquement de leur propre index (ici on évoque Bing pour les résultats web, quelques autres pour des résultats plus spécifiques ; là on évoque Apple, Bing et Yelp).
Si la démarche est louable, je reste assez circonspect sur ses chances de succès. Si les données personnelles étaient un enjeu majeur, DuckDuckGo représenterait plus que le 0,6% crédités par statcounter (tous média, résultat mondial, juillet 2021). Je doute que les utilisateurs soient prêts à payer à peu près 5 euros par mois, pour bénéficier d'un moteur de recherche sans publicité.
Je trouve aussi amusant de voir que le projet est lancé par des anciens de chez Google particulièrement portés sur la publicité, Sridhar Ramswamy, l'un des cofondateurs, ayant fait ses classes chez AdWords avant de finir senior vice president de la branche advertising and commerce, quant à Vivek Raghunathan, l'autre cofondateur, il fut vice-président de la monétisation sur YouTube. On a certes, le droit de changer d'orientation, mais ça me donne l'impression d'un ancien du marketing de chez Philip Morris qui lance une cure pour arrêter de fumer…
Neeva souhaite se faire une place parmi les moteurs de recherche et propose un modèle économique radicalement différent : aucune publicité, pas de revente ni de partage des données personnelles, mais un service facturé à l'utilisateur.
Le lancement est assez récent (annonce du 29 juin) et pour le moment le service n'a l'air d'être commercialisé qu'aux US, au prix de 4,95 $ par mois.
Les résultats ne semblent pas provenir uniquement de leur propre index (ici on évoque Bing pour les résultats web, quelques autres pour des résultats plus spécifiques ; là on évoque Apple, Bing et Yelp).
Si la démarche est louable, je reste assez circonspect sur ses chances de succès. Si les données personnelles étaient un enjeu majeur, DuckDuckGo représenterait plus que le 0,6% crédités par statcounter (tous média, résultat mondial, juillet 2021). Je doute que les utilisateurs soient prêts à payer à peu près 5 euros par mois, pour bénéficier d'un moteur de recherche sans publicité.
Je trouve aussi amusant de voir que le projet est lancé par des anciens de chez Google particulièrement portés sur la publicité, Sridhar Ramswamy, l'un des cofondateurs, ayant fait ses classes chez AdWords avant de finir senior vice president de la branche advertising and commerce, quant à Vivek Raghunathan, l'autre cofondateur, il fut vice-président de la monétisation sur YouTube. On a certes, le droit de changer d'orientation, mais ça me donne l'impression d'un ancien du marketing de chez Philip Morris qui lance une cure pour arrêter de fumer…