Google signe un accord avec la presse française : 60 M€ de fonds

Olivier Duffez (admin)
Membre du personnel
Google a finalement signé un accord avec l’Etat français, mettant fin au bras de fer qui l’opposait aux éditeurs de presse, qui exigeait la création d’un droit voisin afin que Google les rémunère pour les contenus indexés.

La signature de l’accord Google avec la presse
Voici le tweet de l’Elysée :

Conclusion d’un accord entre #Google et un groupement de presse. Fonds de 60 millions d’€ pour la transition numérique.

Selon 20 minutes : La bataille contre les moteurs de recherche (officiellement) risque donc de s’arrêter là, maintenant que Google accepte de financer seul cette « transition numérique ». Des projets de la presse quotidienne et magazine vont être sélectionnés pour «faciliter la transition vers le numérique», a précisé le médiateur lors d’une conférence de presse. Les projets pourront être financé sur plusieurs années. «Lorsque le fonds sera épuisé, nous nous retrouverons pour une autre conférence de presse avec Google», a plaisanté François Hollande pour mettre fin à la conférence de presse.

Il a de l’humour, mais ça on le savait déjà ;-)

google-accord-presse-fr-2013-02.jpg

Accord entre Google et la presse française (1er février 2013). Image source Twitter @fleurpellerin

Le communiqué de presse de l’Elysée :

Le Président de la République a reçu cet après-midi Monsieur Eric SCHMIDT, Président de Google, Madame Nathalie COLLIN, Présidente de l’Association de la presse d’information politique et générale, M Marc SCHWARTZ, Médiateur désigné par le Gouvernement, en présence d’Aurélie FILIPPETTI, ministre de la Culture et de la Communication ainsi que Fleur PELLERIN, ministre déléguée aux Petites et Moyennes Entreprises et à l’Economie numérique.

Le Président de la République, lorsqu’il avait reçu Eric SCHMIDT, le 29 octobre, avait exprimé le vœu qu’une solution négociée soit trouvée entre les éditeurs de presse et Google. Pour ce faire, les ministres avaient demandé à Marc SCHWARTZ de bien vouloir assumer le rôle de médiateur. Après des négociations intenses, cet accord a été trouvé aujourd’hui.

Le Président de la République a tenu d’abord à remercier Marc SCHWARTZ pour le travail considérable qu’il a accompli afin de rapprocher les points de vue. Il a également remercié Eric SCHMIDT et Nathalie COLLIN pour les efforts de rapprochement qui avaient été les leurs dessinant ainsi un modèle de partenariat efficace et porteur d’avenir dans le monde de l’économie numérique.

Il a précisé que ce partenariat entre des acteurs privés n’avait pas de lien avec les réflexions en cours sur l’intervention de l’Etat en faveur de la presse. D’ores et déjà l’Etat a pu faciliter cette heureuse conclusion. La mise en place d’un fonds dédié, d’un montant de 60 millions d’euros, facilitera la transition de la presse vers le monde numérique.

La conférence de presse en vidéo :

Le communiqué officiel de Google (version française, source : blog Google) :

Google travaille depuis plusieurs années avec les éditeurs de presse du monde entier pour les aider à tirer le meilleur parti d’Internet. Notre moteur de recherche génère des milliards de clics vers leurs sites tous les mois, et nos solutions publicitaires (pour lesquelles nous avons investi des milliards de dollars) les aident à monétiser ce trafic. L’année dernière nous avons lancé Google Play, une plateforme qui offre de nouvelles opportunités aux éditeurs pour générer des revenus, y compris par le biais d’abonnements payants. Il est important pour Google et ses partenaires que le secteur de la presse se porte bien, pilier essentiel d’une société libre.

Aujourd’hui, j’ai annoncé avec le Président François Hollande deux nouvelles initiatives visant à stimuler l’innovation et à accroître les revenus des éditeurs français. Tout d’abord, Google a décidé de créer un fonds d’innovation pour la presse de 60 millions d’euros, pour soutenir les initiatives numerique innovantes afin d’accompagner la presse française dans son développement numérique, au bénéfice des lecteurs français. Par ailleurs, Google va renforcer son partenariat avec les éditeurs français pour les aider à accroître leurs revenus en ligne en utilisant nos technologies publicitaires.

Cette annonce se fonde sur les engagements pris en 2011 d’accroître l’investissement de Google en France, comprenant notamment la création d’un centre culturel à Paris pour aider à la préservation d’incroyables trésors culturels comme les manuscrits de la mer Morte. Ces accords démontrent que grâce à des partenariats commerciaux et technologiques, Google et les éditeurs de presse peuvent ensemble réaliser des avancées qui profitent aux consommateurs, au secteur de la presse et à Internet dans son ensemble.

Mon avis : la France a choisi une solution a minima pour obtenir rapidement de l’argent
La presse pourra donc se faire à l’idée que l’avenir est principalement numérique.

Mais au fait, pourquoi seuls les contenus de journalistes devraient être rémunérés par Google ? Pourquoi mes contenus ne pourraient-ils pas l’être également ? J’ai vraiment du mal à voir la logique de la presse… Enfin si, je la vois bien, mais elle me désespère !

Pendant ce temps, dans le reste de l’Europe, Google a signé un accord avec la presse belge en décembre 2012, tandis qu’un projet de loi Google Lex (visant à faire payer les moteurs pour les contenus de presse indexés) est en cours de discussion.

Réactions de professionnels de la presse
Les éditeurs du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil) se félicitent de la décision des pouvoirs publics de ne pas légiférer sur la création d’un « droit voisin » ciblant les moteurs de recherche.

La SPIIL souhaite que l’accord conclu entre Google et l’Association de la presse d’information politique et générale (IPG) soit rendu public et soit « transparent : la composition de la commission d’attribution des aides doit être connue rapidement ; les critères d’attribution doivent être divulgués ; les projets financés, leur montant et les bénéficiaires doivent être rendus publics. »

Selon Louis Dreyfus, président du directoire du Monde, interrogé par Le Point :

il ne faut pas se leurrer, cet accord ne modifie en rien le modèle économique de la presse et ceux qui comptent sur les aides. […] La presse ne pourra compter que sur elle-même et sur le renouvellement de son offre pour s’en sortir.
[…]
Plus que la menace d’une loi, Google a certainement préféré un accord contractuel pour éviter un débat parlementaire public qui lui aurait été inévitablement préjudiciable.

Concernant la répartition des 60 millions d’euros du fonds, il s’interroge :

La clef de répartition est en effet la grande question quand on sait qu’il existe en France 140 titres répondant à la définition de la presse d’information politique et générale…

Retour sur le bras de fer :

En octobre 2012,
Google menace de supprimer de son index les sites de presse
En réaction au projet du gouvernement français d’instaurer une taxe sur les contenus de presse indexés par les moteurs de recherche, Google menace purement et simplement de désindexer les sites de presse français…

Selon L’Expansion :

Google a écrit au gouvernement pour lui signifier que si cette taxe était mise en place, il serait « contraint » de ne plus référencer les sites médias français.

news-logo.jpg
Il faut dire que le projet est de taxer Google pour tous les clics générés vers les sites de presse. Pas seulement depuis Google Actu, mais depuis toute la recherche Google !

Selon l’AFP, Google aurait expliqué qu' »en réalité, l’ambition de ce texte est d’interdire le référencement non rémunéré. Une telle loi aboutirait à limiter l’accès à l’information, à réduire le nombre de sites français référencés sur internet mais aussi à freiner l’innovation ».

Au fait, dans ce cas, pourquoi seuls les sites de presse devraient être concernés ?

Et moi qui suis dans Google Actu mais pas un site de presse, pourrais-je revendiquer moi aussi que Google paye une taxe ?

Comment réagiraient les sites de presse si Google mettait sa menace à exécution ?

Qu’en pensez-vous ?

Edit du 19/10/2012 : voici le fameux document diffusé par Google, dont cet extrait :

Le projet de texte actuel, en soumettant le référencement à rémunération et punissant le défaut de versement de celle-ci de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende, ne ferait que multiplier les conflits et ralentir l’Internet. Google ne peut accepter que l’instauration d’un droit voisin pour le référencement de sites de presse français mette en cause son existence même et serait en conséquence contraint de ne plus référencer les sites français.


Et vous, qu'en pensez-vous ?
 
WRInaute accro
De toute façon, sauf exception notable, le lecteur final ne représente que la plus petite partie des revenus de la presse nationale française... c'est dire si les journaux sont faits pour les lecteurs !
 
Nouveau WRInaute
Moi je pense que c'est de la concurrence déloyale pour les sites d'actu sur le web.

Admettons,
- J'ai un site d'actu et je suis donc en concurrence avec les grands sites de presse français sur google.

Du coup, Google aide financièrement ces sites pour mieux me passer devant (ou conforter leurs positions) sur google. C'est génial tout ça !

Et je ne parle même pas des subventions de l'état à la presse qui fonctionnent pareil. Je paye l'impot sur les bénéfices pour mieux aider financièrement les grands sites de presses à me passer devant...
 
WRInaute passionné
Suppaman a dit:
c'est de la concurrence déloyale
+1.
La presse est déjà omni-présente sur tellement de requêtes. Il suffit qu'une actualité touche (même de très loin) à un sujet et hop la voilà pour deux mois en première page sur toutes les requêtes qui touchent de près ou de loin le sujet.
Elle n'a pas fait de gros effort pour investir le web alors qu'elles disposent d'énormes moyens. Après les subventions publiques, le fonds Google, pourquoi pas une taxe presse ?
Entre Adwords, l'actualité, wikipédia et la presse je vois pas trop où on peut apparaître sur certaines requêtes.
 
WRInaute accro
Suppaman a dit:
J'ai un site d'actu et je suis donc en concurrence avec les grands sites de presse français sur google.
en quoi tu es en concurrence ? quand il y a une actu quelque part en France ou dans le monde, tu envois quelqu'un pour effectuer un VRAI reportage ou bien tu ne fais que reprendre à ta sauce des infos que tu trouves ailleurs ? si c'est non et, qu'en plus, tu n'as pas d'abonnement à l'AFP, tu ne fais absolument pas la même chose que les journaux. Même si, sur leur partie numérique, ils utilisent trop la solution de facilité. :roll:
Après, si dans l'utilisation de ce fond il y a l'amélioration des revenus pubs grâce à adsense et la gestion des commentaires grâce à G+ (comme, il me semble, cela a été en Belgique), je ne sais pas qui est réellement gagnant dans l'histoire :wink:
 
WRInaute passionné
Si d'aventure ils se cantonnent à traiter l'actualité.
je trouve qu'ils ont tendance à parler de tout et de m'importe quoi pour attirer toujours plus d'internautes et donc ils peuvent entrer en concurrence avec des sites de niche.
Exemple pour le vin
Il y a clairement concurrence déloyale. je trouve ça dégueulasse ces petites combines entre amis.
 
WRInaute impliqué
En même temps c'est le principe logique qu'ils vous concurrencent hein.. Et accessoirement, les journalistes c'est des vrais jobs. Pas des "auto entrepreneur".
Donc quitte à défendre quelque chose, on sait quoi.
Je comprends la frustration de certains, basé sur le fait qu'au final, c'est toujours les même. Mais faut avancer et se dire que c'est 60 millions d'euros pour des sociétés française, ce qui est déjà pas si mal.
 
WRInaute impliqué
C'était un peu trolleux oui, désolé, mais le fond est là. Les sites d'actualités qui se font "piller" leur travail, ça existe aussi. Mais je comprend qu'il est lourd de voir des sites du genre venir causer d'un truc de niche auquel on se disait "bon là on est tranquile". SUrtout que quand ils en parlent, c'est souvent du gros n'importe quoi.
 
WRInaute occasionnel
Bonjour,
Concernant la question initiale je pense que
C'est une aumône pour avoir la paix pendant quelques temps
et mieux blinder la suite !
Alain
 
WRInaute accro
nervusdm a dit:
En même temps c'est le principe logique qu'ils vous concurrencent hein.. Et accessoirement, les journalistes c'est des vrais jobs.
ouai, sur le journal le monde ce sont de vrais journalistes, par contre sur lemonde.fr j'ai de très sérieux doutes : quand on voit le contenu, les fautes d'orthographe, de syntaxe,... :roll:
 
WRInaute passionné
Moi je suis très en colère car à côté des vrais sujets d'actualité, la presse aborde tout et n'importe quoi à travers ses rubriques et brasse très large. Sa force de frappe en terme de contenu est telle qu'elle peut prétendre aller très loin sur le net et y trouver des raisons de gagner de l'argent. Mais çà c'est juste la concurrence.
En revanche, lorsqu'un groupe de pression bénéficie d'un privilège (c'est le terme le plus approprié puisque accordé aux uns et pas aux autres), c'est une dérive de plus de nos économies et une concurrence déloyale. La façon dont Google traitait la presse n'était-elle pas la même pour tous les acteurs dont nous sommes ?
 
WRInaute discret
Bonjour,

Personnellement, je pense que le grand gagnant dans tout cela reste Google!

Par ailleurs, en quel honneur Google donnerait de l'argent aux sites de presse et pas aux autres?
 
WRInaute accro
Pourquoi ne le ferait-il pas ?
Tout cela se fait au nom du journalisme (au sens propre).
Il y a eu des négociations fortes. A nous de négocier si on veut aussi un petit bout du gâteau. C'est partout pareil, sans négociation, il est rare d'obtenir ce que l'on veut. Mais négocier avec qui, quoi, comment... on n'a aucune structure ou institution vraiment active qui représente réellement les webmasters. On a juste à subir et nous en prendre à nous même.
 
WRInaute accro
@padadam22: Et donc pourquoi des gens avec des natures et des intérêts différents se grouperaient-ils, alors? C'est un vieux débat, sur wri (ou plutôt un "maronnier" pour reprendre un terme de presse). Et qui n'avance pas; à mon avis parce qu'il n'y a pas de solution, simplement...

Pour revenir à l'accord, ce qui me surprend le plus est el manque d'informations précises sur son contenu (à ce que j'ai pus lire tout au moins). On parle notamment d'un "auditeur externe indépendant" (ah ouf!) qui serait chargé de contrôler l'affectation du fonds aux différents supports: mais lesquels et sur quels critères?

On nous dit aussi que les supports auront le droit d'utiliser "les plateformes numériques" de Google a des conditions avantageuses? Ah bon, c'est quoi ces plateformes? Certainnement la pub, parce que GG Aps au Monde ou au Figaro, c'est peanuts !
Et si c'est bien pour la pub en ligne, comment ont-ils des conditions avantageuses? Si ce ne sont pas des algos qui pilotent à 100% ces plateformes, c'est la porte ouverte à toutes les attaques juridiques possibles contre leur éditeur, alors? Etc Etc

Bref, à la relecture je trouve plus de questions que de réponses...
 
WRInaute accro
JanoLapin a dit:
@padadam22: Et donc pourquoi des gens avec des natures et des intérêts différents se grouperaient-ils, alors? C'est un vieux débat, sur wri (ou plutôt un "maronnier" pour reprendre un terme de presse). Et qui n'avance pas; à mon avis parce qu'il n'y a pas de solution, simplement...
J'ai l'impression qu'on ne se comprend pas.
Je dis juste que si "nous" n'avons pas droit au même traitement que la presse en ligne, c'est justement parce qu'il n'y a personne pour nous représenter et négocier, contrairement à cette presse en ligne. C'est le principe de base de toute négociation, avoir un représentant. Si 800 000 personnes débarquent avec leurs gros sabots pour défendre chacun leur propre intérêt, ça ne s'appelle plus un accord ou une négociation...
Après, qu'une telle organisation soit possible est un autre débat.
 
WRInaute discret
padadam22 a dit:
Pourquoi ne le ferait-il pas ?
Tout cela se fait au nom du journalisme (au sens propre).

Oui, une caste qui se croit supérieure aux autres, qui fait du racolage, qui pleurniche pour obtenir de l'argent à droite et à gauche et qui gagne sa vie sur le malheur des autres. Moi, j'appelle ça des charognards!

Il n'y a rien de propre là-dedans, excuse-moi.

padadam22 a dit:
A nous de négocier si on veut aussi un petit bout du gâteau. C'est partout pareil, sans négociation, il est rare d'obtenir ce que l'on veut. Mais négocier avec qui, quoi, comment... on n'a aucune structure ou institution vraiment active qui représente réellement les webmasters. On a juste à subir et nous en prendre à nous même.

Désolé, mais je ne vais pas pleurnicher chez les autres pour avoir de l'argent, je travaille honnêtement, tout simplement!
 
WRInaute accro
Non mais on est bien d'accord là dessus.
C'est juste qu'ils on tenté et ont obtenu ce qu'ils voulaient... voilà tout.
Pourquoi devraient-ils se priver de négocier s'ils en ont envie ?
 
WRInaute passionné
Il y a un amalgame qui est fait entre le travail (utile et indispensable) des journalistes et les groupes de presse appartenant tous à des grands groupes industriels et financiers. Le rachat de la Provence faisait-il débat sur l'indépendance du journalisme ou sur la réalisation d'une opération financière juteuse ? Le groupe Hersant qui laisse 210 millions d'euros d'ardoise aux banques et qui perçoit des subventions va donc bénéficier de cette manne. La décision de Google ne vient pas conforter le nécessaire travail du journaliste, il vient de donner de l'argent à des groupes financiers. La nuance est de taille.
 
WRInaute discret
Ok, mais ça m'énerve, car ces gens nous prennent en otage et vivent quelque part à notre crochet.

De+, ils racontent parfois n'importe quoi pour faire sensation et vendre +, y compris salir la réputation de personnes qui n'ont rien demandé!
 
WRInaute passionné
Bon après faut pas en faire un débat sur la presse. Peut importe ce qu'on en pense, le fait est que pour utiliser le contenu de la presse Google verse 60 millions d'euros, renforçant par là-même leur capacité à investir le web.
 
WRInaute accro
d'après ce que j'ai compris, ce fond n'a pas pour but de donner de l'argent aux groupes de presse (et là, ils font la gueule, parce que pour toucher des fonds, il faudra qu'ils proposent des projets innovants), mais d'en donner à des projets innovants.
Après, gg va les aider à monétiser correctement leur audience (avec des comptes adsense premium), tout comme ça a été fait pour la presse belge.
donc si vous avez un projet vraiment innovant dans le monde de la presse (d'information) en ligne . Et quand on dit "information", bien évidemment, ça n'est pas de l'info people dont on parle
 
WRInaute passionné
Leonick a dit:
d'après ce que j'ai compris, ce fond n'a pas pour but de donner de l'argent aux groupes de presse (et là, ils font la gueule, parce que pour toucher des fonds, il faudra qu'ils proposent des projets innovants), mais d'en donner à des projets innovants.
C'est vrai mais quoiqu'indirecte, c'est quand même une aide
 
WRInaute accro
JanoLapin a dit:
lesquels problème n'ont pas attendu Google pour se faire jour, bien au contraire...
Non effectivement, depuis quelques années, le moindre article est blindé de chez blindé de ... PUBS. :roll: Un site standard ferait la moitié, il serait .... bousillé par Google (tout y passe à part, et encore, les pop-up: pubs au clics, pubs à l'affichage, vente de liens, ...). Personnellement, je préfère nettement acheter la version papier (faut parfois 20 secondes avant d'avoir un bout d'article d'une vingtaine de page à l'écran).

D'un autre coté, 60 milliards d'eURO (en bon d'achat) va encore plus incruster Google dans la presse française comme régie publicitaire. Depuis 20 ans, suis un petit indépendant à la campagne mais j'ai aussi travaillé pour une multinationale. Google vient juste de donner (trop) pour bloquer le client chez lui. C'est une stratégie de négociation qui peut sembler bizarre mais ca impose (quasiment) le fournisseur (la presse et ses pubs) à non seulkement garder la boîte comme client mais aussi à supprimer les autres. En médecine, on appelle celà une dépendance.
 
WRInaute accro
La presse et la France au passage viens de s'auto castrer avec cette histoire ...

Non seulement on connais tous la finalité du géant google qui tire la couverture a lui de toutes les façons possibles pour devenir le "maître du monde" et s'auto-suffire sur le dos des producteurs de contenu dans un temps. Mais on peut deviner la réponse de google quand la presse se serra une fois de plus mise dans la merde et que google leur répondra "vous êtes gentils mais nous on a déjà payé allez vous faire voir".

Bref la presse aurait voulu vendre son fond de commerce (ou son âme) a un étranger en lui laissant les blancs elle aurait pas mieux fait. Penser que des élus ai pu sans aucune connaissance approfondie du problème de l’hégémonie numérique valider une telle démarche relève pour moi de la haute trahison.
 
WRInaute passionné
C'est tout au moins irresponsable de la part des pouvoirs publics et une preuve de plus que l'Etat intervient en général pour éteindre l'incendie que les pyromanes ont allumés pour se faire entendre pas pour arbitrer dans l'intérêt de tous.
 
WRInaute passionné
La hiérarchie est bien claire : la presse d'info et politique en premier, la presse sportive et people après et les autre bouseux ensuite. Comme par hasard, de nombreux journalistes du premier groupe ont un lien intime avec des politiques. Les autres savent ce qu'il leur reste à faire :mrgreen:
 
WRInaute impliqué
D'autant que si j'étais google, il me semble facile à l'identique de nos gouvernants de donner d'une main et reprendre de l'autre.

Je donne 60 millions, mais d'un autre côté discretos et avec le temps je rogne le nombre de visiteurs que j'envoyais vers ces sites de presses au profit d'autres qui ont peut-être et même surement une qualité interessante ou au moins équivalente.

Perso je reste persuadé qu'un bloggueur compétant ou autre petite structure peuvent très bien se nourrir d'un abonnement AFP et en faire une publication avec un édito ou une petite analyse jointe mixé avec les commentaires. Au canard qui ont d'autres moyens de faire de l'info complémentaire de se differencier, seulement de plus en plus ils font des reprises de depeches AFP et du reportage sans fond à la va vite pour coller à l'actu.
 
Olivier Duffez (admin)
Membre du personnel
comment l'Etat peut-il prétendre que c'est un accord "historique", une "première mondiale" ? je crois rêver.
il s'agit d'un versement unique, que va-t-il se passer dans quelques mois quand les 60M auront été dépensés ? le modèle économique et l'organisation de la presse auront-ils vraiment changer grâce à cet argent ? J'en doute très fortement.

Google a acheté (pas cher) une solution qui évite le passage par la loi.

Ce qui me choque le plus est le manque de transparence. D'ailleurs j'aimerais savoir s'il y a de la transparence dans le financement de la presse par l'Etat. Sait-on si l'argent sert vraiment à financer des envoyés spéciaux couvrir des événements qui ne peuvent pas être économiquement rentables, pour produire de l'information réellement indispensable ?

J'ai mis à jour et rassemblé quelques infos et réactions dans mes dossiers : l'accord de Google avec la presse française
 
WRInaute discret
@Ybet: c'est 60 millions, pas milliards, c'est donc pire.

@tous: le pire dans tout cela, c'est que c'est notre cher (dans le sens qu'il nous coûte cher) président soi-disant normal qui est derrière tout ça!
 
WRInaute impliqué
WebRankInfo a dit:
Ce qui me choque le plus est le manque de transparence. D'ailleurs j'aimerais savoir s'il y a de la transparence dans le financement de la presse par l'Etat.

Tu veux pleurer un peu plus : -http://owni.fr/2012/10/25/la-presse-prend-cher/

je ne m'étendrai pas plus même si j'en pense énormément ...
 
WRInaute accro
d'ailleurs le simple fait que la SPIIL ne s'y soitr pas associé me semble significatif.

La PQN va mlourrir en France, de sa propre faute et par manque de réactions à ses propres égarements. RdV dans 5 ans !
 
WRInaute passionné
f_trt a dit:
Perso je reste persuadé qu'un bloggueur compétant ou autre petite structure peuvent très bien se nourrir d'un abonnement AFP et en faire une publication avec un édito ou une petite analyse jointe mixé avec les commentaires
:roll: Beuh beuh beuh !!! L'abonnement au fil AFP coûte plusieurs centaines de milliers d'euros par. il y a deux ans, "20 minutes" l'avait résilié pour raison économique.
Le modèle de la presse n'est pas rentable mais son rôle est essentiel. C'est sur ce paradoxe que surfe les groupes financiers. Sinon pourquoi le patron de Free a racheté "Le Monde" et pourquoi BT a racheté "La Provence".
De plus, les subventions comme toutes les dépenses de l'Etat ne sont pas contrôlées en temps réel. Il faut toujours attendre un rapport de la cour des comptes pour connaître les dérives des finances publiques.
 
WRInaute impliqué
lecouti a dit:
:roll: Beuh beuh beuh !!! L'abonnement au fil AFP coûte plusieurs centaines de milliers d'euros par. il y a deux ans, "20 minutes" l'avait résilié pour raison économique.

Re beu beu beu, tu confonds evidement que cela coute en centaines de milliers d'euros quand on a comme 20 minutes 700 000 exemplaire a diffuser.

J'ai souvenir il y a dix dans une boite pour qui je bossais, nous avions les flux AFP avec tout le système de filtrage par mot clef... et le droit de reprendre les depeches et les publier sur un site dont j'ai même oublié le nom. Je n'ai pas eu vent des accords commerciaux car technicien de base, mais la boite comportait une dizaine de personnes alors pas question de payer des centaines de millier d'euros pour juste publier des depeches et tout était légal vis à vis de l'AFP. Le site de l'époque était dans une thématique médical.

Une chose est vrai ce qui n'est pas normal, sauf erreur de ma part il n'y a pas de transparence, je n'ai pas réussi à voir des tarifs sur le site AFP alors que j'ai lu en plusieurs endroits qu'ils touchent 110 millions d'euros de subventions.
 
WRInaute accro
forty a dit:
La hiérarchie est bien claire : la presse d'info et politique en premier, la presse sportive et people après et les autre bouseux ensuite. Comme par hasard, de nombreux journalistes du premier groupe ont un lien intime avec des politiques. Les autres savent ce qu'il leur reste à faire :mrgreen:
nulle part je n'ai lu que la presse allait toucher ces fonds : seuls des projets innovants pour donner une meilleure expérience de lecture aux lecteurs pourraient toucher ces fonds là. C'est à dire quasi personne dans les grands groupes de presse
 
WRInaute passionné
C'est pour ma part assez difficle d'y voir clair.

Histoire personnelle d'éditeur pour comprendre quelques difficultés de l'éditeur:
Dans le passé, j'ai été éditeur avec succès en créant Motocasion il y a 18 ans et qui existe toujours, mais c'est un marché de niche. Toutefois, le succès a été immédiat, dès le premier numéro, j'ai été légèrement bénéficiaire, ce qui a permis de continuer.
La guerre avait quand même lieu avec les NMPP (aujourd'hui Presstalis), pour les frais (gigantesques) sur les invendus.
Des frais énormes (plus cher que l'impression) vous sont facturés si vous voulez récupérer les invendus, mais je suis passé par là pour 2 raisons :
- 1 principalement contrôler la "réelle" distribution
- 2 récupérer quelques invendus a redistribuer gratuitement pour se faire connaitre.
La quantité de "paquets non déballés" est effroyable, quasi les 50%. La première fois, les NMPP nus ont déclaré que les paquets étaient reconstitués et cerclés comme à la sortie de l'imprimerie. Nous avons fait un cerclage différent la fois suivante, et récupérés des paquets avec ... le cerclage de l'imprimerie ...
Ce sont des dizaines de milliers d'euros perdus a chaque fois, car l'on est facturé (retenue à la source) au nombre et au pourcentage d'invendus ... les NMPP avaient donc tout intérêt a augmenter le pourcentage d'invendus et garder quasi 100% de la recette. C'est un principe vicieux, sans contrôle.

Les NMPP ayant alors un monopole, l'éditeur n'a plus qu'a fermer sa bouche, car même trouver un huissier qui accepte de faire un constat est mission quasi impossible. les Années suivantes, l'arrivée d'un concurrent des NMPP (les MLP) n'a pas arrangé cette problématique.

Plus tard, j'ai créé MOTO SPORT CLUB, un journal encore dédié à la moto, un grand format l'équipe, énorme avec près de 60 pages (comme les énormes quotidiens tabloïdes anglais), et très peu d'imprimeries pouvaient le sortir en Europe, aucune en France. Diffusé par les MLP, le problème fut identique, la récupération des paquets d'invendus révélait le non déballage des numéros. Pire, le groupe Hachette et les Relais H ont refusée (y compris par écrit) de mettre le journal en place des rayons catégorie "moto" car la grosseur dénaturait le rayon ...
J'ai pu tenir l'équipe de rédaction d'une dizaine de personne un peu plus d'un an, avant de devoir jeter l'éponge, après avoir englouti près de 2 millions d'euros ... nous étions proche de l'équilibre peu a peu, il n'a pas manqué bcp, mais bref.

Les petits éditeurs souffrent de l'organisation actuelle de la presse, certains marchands rajoutant a la difficulté par une sélection de titres mis réellement en rayon (et non pas laissé dans les cartons a la cave). Pour les petits éditeurs tels que je l'étais (30 a 40 000 exemplaires), l'équilibre est précaire, s'en sortent les titres sur des niches et au prix élevé.

La presse quotidienne ne passe pas forcément par ses propres journaliste, et utilise en partie l'AFP.
Mais globalement, sans aide de l'état, au regard des frais que la presse papier nécessite, sur des volumes de diffusion aussi important pour les grand quotidiens nationaux, la survie de la quasi totalité des titres serait déjà du passé.

COMMENT TRANSITER VERS UN MODELE ECONOMIQUE VIABLE SUR LE NET?

c'est impossible sans totalement restructurer ... dire a ses collaborateur que 80% vont êtres licenciés ...
Le problème de passer au numérique n'est pas aussi simple, et les modèles économiques se cherchent. Il ne faut pas croire que les dépôts de bilans successifs ne sont qu'un jeu .. ils sont bien réels.

Pour ceux ici qui gèrent des sites a forte audience, comme WRI par exemple, il serait facile de faire une translation vers ce que les recettes publicitaires pourraient permettre en terme de financement de structure et de payement de salaires pour des équipes rédactionnelles ...

Le passage au numérique oblige a diminuer de manière drastique la structure de ces organes de presse, c'est a dire licencier quasiment tout le monde, déménager dans de petits bureaux etc. et ces entreprises de grande dimensions ne veulent pas (les employés non plus) en arriver là, cela se comprends, même si c'est inévitable.
Le plus difficile, ce sera de conserver une édition papier ... car peu a peu, les marchands de journaux vont finir par disparaitre, le cout de diffusion ne pouvant plus permettre de faire vivre ce petit monde, sauf en doublant,triplant puis quadruplant les prix de vente, ce qui est impossible.

Donc, je pense que ce dossier est trop complexe pour être jugé en quelques lignes ou phrases, a titre personnel, je suis satisfait qu'il y ait eut un accord "amiable" entre deux partis qui se disputent, et qu'un peu d'oxygène soit apporté par Google dans un secteur de notre économie ou l'asphyxie ne fera que s'aggraver ...

Google qui "aspire" la quasi totalité de "l'air frais" en France n'est pas vraiment fautif du mal de la presse papier, mais acteur principal de cette économie, il se devait d'intervenir en rapport avec le jeu de la fiscalité "difficilement acceptable".

Humour : "C'est un peu comme deux ivrognes dans bar, Google "ivre de succès", et la presse Française papier "ivre de chagrin", après s'être pas mal tapé sur le nez, finissent par se tenir bras dessus bras dessous pour trinquer à la réconciliation, et Google étant royal ; "cette tournée est pour moi !" ...
 
WRInaute accro
@longo600: merçi de ce long témoignage.

Pour revenir à l'accord en question, je n'ai pas compris qu'il concerne la presse magazine. Si ?
 
WRInaute passionné
A priori, non jannotLapin, et même pas "toute" la presse quotidienne ... Dans ce genre de "subventions" la majorité du temps, ce sont les plus "gros" qui se servent le plus ...
 
WRInaute accro
@longo600 > il y a des trucs que je comprend pas dans ton témoignage qui semble qualifié. Si tu pense et dit (surement a juste titre) qu'une certaine presse ne peut pas fonctionner sans les aides de l'état alors pourquoi la laisser vivre ?

Naïvement je pense que si un type de produit disparait des rayons alors un autre verra le jour sur des bases plus viables (même 10 fois plus cher (le corolaire du gaspillage et du futile n'en sera que mieux maitrisé)).
Je comprend le problème humain que cela peut provoquer mais je ne peut pas me dire que la presse est un outil vital a une communauté (au même titre que les écoles ou les hôpitaux) et je ne peut comprendre qu'elle soit tenue a bout de bras.

Tu as surement une vision plus pointue que la mienne.
 
WRInaute passionné
C'est quand même un problème français : on subventionne ce qui ne marche pas, on empêche ce qui est viable de se restructurer et on taxe se qui marche.
 
WRInaute accro
longo600 a dit:
A priori, non jannotLapin, et même pas "toute" la presse quotidienne ... Dans ce genre de "subventions" la majorité du temps, ce sont les plus "gros" qui se servent le plus ...
sauf que là, contrairement à ce qu'espérait la presse, sans projet innovant elle ne devrait rien toucher (gros titre ou pas)
 
WRInaute passionné
zeb a dit:
il y a des trucs que je comprend pas dans ton témoignage qui semble qualifié. Si tu pense et dit (surement a juste titre) qu'une certaine presse ne peut pas fonctionner sans les aides de l'état alors pourquoi la laisser vivre ?

je suis pas si qualifié que ca, juste une expérience avec une bonne partie de la même problématique qui permet d'avoir un angle plus proche de la réalité.

Sur l'aide de l'état et de la raison, mon avis strictement personnel est de dire qu'il vaut mieux adoucir le déclin d'une branche économique que de procéder a une euthanasie par le retrait brutal d'une aide, ou de la laisser d'un coup mourir avec une quantité importante de licenciement et d'incidences.

Sur le plan de l'économie d'un pays, les subventions n'ont aucune incidence et sont même bénéfique, l'argent reste dans le pays, circule de main en main, et maintient de l'activité. Avec l'arrivée d'internet, il y a par contre un tel écart au niveau de la presse que ce serait du gaspillage de la subventionner autant ou encore plus, gaspillage non pas d'argent, mais en secteur d'activité "soutenu a défaut d'avenir". Il vaut mieux aider sur des leviers qui peuvent générer une augmentation d'activités que sur des branches en déclin inévitable ... sauf que licencier des personnes que l'on coyote depuis des années, c'est pas drôle ni facile.

Je perçois plus cette affaire de la presse comme un appel au secours, et que même si le maitre nageur (Google et l'état ) a rattrapé un "rescapable" , celui-ci va finir par devenir tellement lourd qu'il va de toute manière couler dans sa forme actuelle.
 
WRInaute discret
Ok, mais pourquoi l'Etat soutiendrait-il plus la presse que telle ou telle autre industrie?

Pourquoi l'Etat français donne aujourd'hui des subventions à des gens qui ne veulent absolument pas se remettre en cause et qui sont en grande partie responsables de leur déclin (exemple parmi tant d'autres: les nombreuses grèves à répétition orchestrées par le syndicat du livre qui pourrissent la vie de la profession), alors qu'il autorise un constructeur comme Renault à licencier 7500 salariés en France pour en embaucher autant en Algérie?
 
WRInaute passionné
peut etre que le problème la presse a une incidence plus large? il y a 50 000 détaillants, auxquels ils faut rajouter tous les journalistes, les graphistes, les imprimeurs, les diffuseurs, les transporteurs, les postiers etc ... et c'est toute la chaine qui est menacée, ca fait un très gros paquet de monde ... il faudrait avoir la totalité des chiffres ... On se sent concerné par ce que l'on parle de Google, mais c'est un problème qui est étranger au domaine du ref etc. C'est juste que l'on s'étonne du chèque de Google, et pourquoi pas nous ... hein ? :mrgreen:
 
WRInaute accro
C'est épineux en effet et tu as raison d'ouvrir l'horizon pour voir plus large il n'en reste donc pas moins que ce que subventionne l'état devrait depuis longtemps être en grande partie tourné vers une reconversion qu'un soutien pur et dur qui maintient un corps cancérisé dans une illusion de solidité aux prix d’efforts considérables des contribuables (qui eux aussi soit dit en passant ont faim)
 
WRInaute discret
Ok, mais moi je ne demande rien à personne.

Par ailleurs je suis totalement contre les castes qui sont en fait des minorités mais qui font leur loi et nous prennent en otage du genre:
- syndicat du livre
- cheminots
- ...

je m'arrête là avant de m'attirer leurs foudres! Lol
 
WRInaute accro
C'est délicat avec les "castes" et autre trucs du genre "syndicats" car si certaines de leur actions sont en effet gonflantes, certaines on été historiquement très importantes et bénéfiques pour des majorités.
 
WRInaute accro
BTPUB a dit:
@Ybet: c'est 60 millions, pas milliards, c'est donc pire.

@tous: le pire dans tout cela, c'est que c'est notre cher (dans le sens qu'il nous coûte cher) président soi-disant normal qui est derrière tout ça!

JanoLapin a dit:
D'après ce site allemand spécialisé et en général assez bien renseigné, l'accord couvrirait l'utilisation d'Adsense, Admobs, et Adexchange
Oups :oops: les journeaux français se sont ... bien fait entuber (au passage les sites de news aussi).

C'est pas le président qui est derière tout celà: en négociation à ce niveau, les politiques font ... strictement rien (juste paraître à la TV.

On en revient aux journaux belges qui ont gagnés au tribunal, se sont fait esclure des résultats ... et ont quémander (ca veux dire un mandiant qui réclame l'aumone - une tite pièce) un accord avec Google.
 
WRInaute accro
BTPUB a dit:
Par ailleurs je suis totalement contre les castes qui sont en fait des minorités mais qui font leur loi et nous prennent en otage
Les foudres :oops: non.
D'abord, tu me fait plaisir, tu met la même image dasn ton profil que sur un autre forum (participer à plusieurs forums n'est pas contraire aux règles des différents forums ni même une source de "mal-vu").

Tu est une petite PME de création de sites webs (au passage, pas très loin de moi ou Zeb ou même anémone). On n'est petit mais ca veut pas dire caste (ici c'est l'Europe, pas l'inde). Et on est loin d'imposer ses idées, c'est plutôt l'inverse: de Free qui essaye à Google qui joue avec les images https://www.webrankinfo.com/forum/nouvelle-presentation-google-images-fini- ... 779.htmlou, les affichages de pubs https://www.webrankinfo.com/forum/google-condamne-afficher-caractere-public ... 61955.html
 
WRInaute passionné
longo600 a dit:
il y a 50 000 détaillants, auxquels ils faut rajouter tous les journalistes, les graphistes, les imprimeurs, les diffuseurs, les transporteurs, les postiers etc ...
Cet accord ne concerne que la partie internet. Ca ne va pas résoudre le problème de la presse papier.

Les problèmes que tu soulèves avec la distribution risque d'être rapidement résolus une fois que le virage numérique sera terminé.
 
WRInaute accro
longo600 a dit:
Sur le plan de l'économie d'un pays, les subventions n'ont aucune incidence et sont même bénéfique, l'argent reste dans le pays, circule de main en main, et maintient de l'activité.
Euh, les subventions sont données à des "entreprises" qui ont les moyens de suivre les législations: en clair ceux qui ont de l'argent.
Demande à ton voisin cultivateur (en espérant que tu habite à la campagne) ce qu'ils en pensent/

Et pour écraser ton post: demande à la sédérurgie (arcelormittal) mais surtout à ceux qui y travaillent ce qu'ils en penses:
Florance (pour les Français) Liège pour les belges .... et Luxembourg ou c'est (j'ai des copains qui y travaillent) la peur de subir la même chose que les deux autres. Bouffé les subsides, ils s'en vont ....
PS: j'ai travaillé dans la sidérurgie comme technicien informatique il y a quelques années.
 
WRInaute passionné
Certes, France Télécom a revendu les pages jaunes dès 2006 a un groupe financier Américain , ils savaient déjà à l'époque que l'avenir du papier comme support d'information allait finir par disparaitre. Il y a un retard a l'allumage dans la prise de conscience du déclin annoncé de la presse papier et sa ré-orientation vers le numérique ...

La presse aurait du consulter un vrai expert du web et marketing avant de faire une action : âmes sensibles s'abstenir ... : http://t.co/8OqNEcqZ :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
 
WRInaute discret
@longo600: quel est le rapport entre la presse et les Pages Jaunes?

PJ est une entreprise de publicité et de communication, elle n'a donc strictement rien à voir avec la presse.

De plus, cela fait longtemps que l'annuaire papier ne représente plus qu'une petite partie de son CA.

Alors, je ne vois pas trop le message que tu veux nous faire passer ici?
 
WRInaute passionné
La transition du papier vers le numérique ne date pas d'aujourd'hui, c'est ce que je voulais dire. Que ce soit un annuaire ou la presse ou la poste, les démarches administratives etc ... J'ai cité les PJ car c'était une très importante entreprise autrefois nationalisée avec FT, donc, l'état ne se débarrasse pas de société aussi importantes sans clairvoyance sur l'avenir ... Donc depuis 2006 (au moins) , l'état savait qu'on allait dans le mur ...

Et donc, on se demande pourquoi l'état soutient un secteur qu'il savait aller en perdition, secteur qui aujourd'hui attend le dernier moment, le bout du bout, pour crier au secours? L'édition (presse, livre, divers) est un très gros morceaux, ceci explique peut-être cela?
 
WRInaute discret
Ok, je vois mieux ce que tu veux dire, sauf que tu as pris un mauvais exemple, car il y a longtemps (bien avant 2006) que l'Etat (aujourd'hui actionnaire minoritaire) ne dicte plus la politique de France Telecom et je pense que justement Pages Jaunes a très bien su opérer sa mutation vers le numérique.
 
WRInaute accro
BTPUB a dit:
@longo600: quel est le rapport entre la presse et les Pages Jaunes?

PJ est une entreprise de publicité et de communication, elle n'a donc strictement rien à voir avec la presse.

De plus, cela fait longtemps que l'annuaire papier ne représente plus qu'une petite partie de son CA.

Alors, je ne vois pas trop le message que tu veux nous faire passer ici?

Même problème pour les deux s'adapter: je sais pas en France, mais en Belgique, je dépensais plus de 2500 € il y a 20 ans pour quelques rubriques dans l'annuaire téléphonique papier. Maintenant, je trouve que 300 € (en supprimant un paquet de rubriques en plus) est trop chère. C'est une adaptation d'un contenu papier vers un contenu Internet et les mêmes problèmes pour chercher une rentabilité (il y a 20 ans, les "représentants" mangaient à midi dans un trois étoiles dans ma région, maintenant, ca passe par téléphone ... visiblement pas encore délocalisé vu l'accent des hotesses: ils essayent même plus de me vendre une pub sur leur site Internet avec un lien :mrgreen: ). Eux aussi ont du s'adpater.

PS: la Belgique aussi subside les journaux papiers: c'est une forme de démocratie ou de pluralité d'opinion (officiellement) mais aussi une manière pour les ministres de passer ... dans ces journaux. Personnellement, ca ne me semble pas une mauvaise idée: A2 et France 3 sont aussi subsidiés (en Belgique les chaînes de la RTBF (francophone) ou BRT (néerlandophone) le sont aussi: la nuit du nouvel an, c'était des reportages sur la vie des animaux ... on croit rêver), c'est une répartition de l'information entre les groupes privés et des groupes plus ouvert. Ca vous dirait une presse - télévision à la berlusconi en Italie? Moi pas.

Seul truc en Belgique, c'est que le montant des subventions est lié au nombre de journaux papiers vendus .... Du coup, le petit journal d'extre*me gauche (en belgique l'autre coté est bloqué sauf Bart de Wever) reçoit quelques centaines d'Euros pas an.
 
WRInaute accro
ybet a dit:
Seul truc en Belgique, c'est que le montant des subventions est lié au nombre de journaux papiers vendus .... Du coup, le petit journal d'extre*me gauche (en belgique l'autre coté est bloqué sauf Bart de Wever) reçoit quelques centaines d'Euros pas an.
il semblerait qu'en France ça ne soit pas lié à la diffusion, mais plus dans un but de pluralité de la presse. Il n'empêche que tous les journaux n'ont pas eu des problèmes à basculer sur le numérique, car quand on va sur le site de l'humanité, on peut y trouver des articles datant de plus de 20 ans http://www.humanite.fr/node/124373 (05/10/1990 !!)
Après, il y a la question de la rentabilité...

les problèmes de rentabilité et de publicité dans la presse ne datent pas d'aujourd'hui (et d'internet) http://www.humanite.fr/node/245427 :wink:
 
WRInaute passionné
excellent lien Leonnick, qui déplace cette actualité de la presse Française dans un autre registre.
Cette affaire d'accord entre Google et la Presse Fr est comme un kaléidoscope, de n'importe quel angle on la regarde, on ne trouve jamais la même image ni la même logique. On restera pantois devant ce chèque de Google pendant longtemps... reste le motif d'un accord concernant un éventuel redressement fiscal mis aux oubliette par ce chèque... http://www.bfmtv.com/economie/fisc-francais-reproche-a-google-369664.html
 
WRInaute accro
longo600 a dit:
On restera pantois devant ce chèque de Google pendant longtemps...
pour ma part, en dehors de adword/adsense, il y a l'"aide" de gg pour basculer les journaux vers google play et, éventuellement, racheter les entreprises ayant proposé des solutions innovantes :wink:
 
WRInaute occasionnel
Bonjour,
ça sert à rien de s'en faire :D
car effectivement '' actualité de la presse Française dans un autre registre " : elle
n'est pas distribuée (grève) dans les kiosques (mercredi 6 fev 2013)
c'est certain :lol: :lol: tout va aller mieux en France grâce à l'action des syndicats.
Alain
 
Nouveau WRInaute
forty a dit:
C'est quand même un problème français : on subventionne ce qui ne marche pas, on empêche ce qui est viable de se restructurer et on taxe se qui marche.

La presse d'information est considéré comme étant d'utilité publique, chacun devrait se réjouir de vivre dans un pays qui reconnait cela dans sa loi. De plus le maintient d'un environnement financièrement sain - aujourd'hui en péril - permet de maintenir la pluralité de la presse. L'information a plus à craindre de la médiocrité de son traitement du fait de l'appauvrissement des médias que du manque d'indépendance de ces derniers.
 
WRInaute passionné
Fabolas, je dirais plutôt que les syndicats essayent de nous faire croire que c'est d'utilité public (comme ceux de Presstalis).

La plupart des gens consomment de l'actu sur écran et à la radio. La presse d'information (papier) va disparaître et sera remplacée par d'autres acteurs tout aussi compétents à la télé, la radio ou sur internet (si c'est pas déjà le cas). Il n'y a qu'à voir le nombre de chaines télé d'info et de sites internet d'info pure player.
 
WRInaute accro
forty a dit:
et sera remplacée par d'autres acteurs tout aussi compétents à la télé, la radio ou sur internet (si c'est pas déjà le cas). Il n'y a qu'à voir le nombre de chaines télé d'info et de sites internet d'info pure player.
ouai, si ceux qui écrivent ces contenus se considèrent comme journalistes, moi je suis la reine d’Angleterre. Dès qu'on connait un minimum un domaine, on s'aperçoit vite que le rédacteur (y compris sur les versions online de la presse papier) n'y connait rien du tout au sujet et qu'il n'a fait que recopier des informations glanées à gauche et à droite, infos qui, elles-mêmes, n'avaient aucunement été vérifiées
 
WRInaute passionné
C'est pas le support qui fait la qualité (ou l'absence de qualité). Il y a aussi du bidon dans la presse écrite.
 
Nouveau WRInaute
forty a dit:
Fabolas, je dirais plutôt que les syndicats essayent de nous faire croire que c'est d'utilité public (comme ceux de Presstalis).

Je ne sais pas à quels syndicats tu fais référence, car les aides aux journaux ne vont pas à la distribution (du moins pas directement). D'ailleurs il n'y a pas à se pencher sur les acteurs pour réfléchir au bien fondé d'acter le fait que la richesse de l'information est d'utilité publique. Des acteurs qui au demeurant n'ont pas nécessairement pour logique d'informer, mais de divertir avec de l'information quant elle n'est pas d'ordre purement pratique.
Extrait du site de la commission paritaire : "l’ordonnance de 1945 a créé un cadre protecteur des agences de presse afin d’assurer leur liberté et leur indépendance aussi bien sur le plan juridique, économique que financier. Ce faisant, elle a étendu à ces organismes l’ensemble des dispositions des ordonnances de 1944 afin de les protéger des influences susceptibles de compromettre l’impartialité des renseignements qu’elles fournissent. En contrepartie des sujétions qui leur sont imposées, les agences de presse bénéficient dès lors de certaines dispositions fiscales réservées aux entreprises de presse."

Le monde a changé, mais ce cadre protecteur doit être préservé, quitte à le transposer.
 
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