Comment télécharger un site Web dynamique

Nouveau WRInaute
Bonjour,

je dirige une agence de traduction, et nous sommes souvent chargés de traduire des sites Web. La plupart du temps, nos clients nous envoient seulement leur URL et se reposent sur nous pour récupérer le texte à traduire, compter les mots, et faire le devis... qu'ils n'accepteront peut-être pas. Nous avons donc tout intérêt à procéder à ces opérations rapidement et avec exactitude (imaginez qu'il y ait en fait plus de mots à traduire que de mots vendus...).

Jusqu'à quelque temps, les sites étaient statiques et s'aspiraient facilement avec certains outils dédiés. Donc, tout ça ne posait pas de problème. Mais le e-commerce, l'architecture LAMP et d'autres avancées ont généralisé l'utilisation de sites Web dynamiques, reposant sur une base de données. Dans ce cas-là, les outils classiques sont perdus, car ils tentent de générer toutes les combinaisons possibles pour obtenir toutes les pages possibles. Les téléchargements durent des journées entières, les fichiers prennent une place monstrueuse sur nos disques, le texte récupéré est à 95% composé de doublons (qu'il est assez long de supprimer) et on n'a en fait aucune certitude d'avoir bien tout récupéré en fait.

Une solution consisterait à demander aux clients de nous fournir directement leur base de données (un export dans Excel et hop! c'est fait). Mais on se heurte là à un autre problème. La plupart du temps, nos interlocuteurs ne sont pas versés dans la technique mais dans le marketing. Ils prennent peur dès qu'on parle de base de données et annulent leur commande... ou bien le site a été développé il y a longtemps par une webagency et c'est trop compliqué de tout récupérer. Bref, c'est l'impasse.

D'où (enfin!) ma question, simple en apparence: connaissez-vous un moyen de récupérer les données sur lesquelles s'appuient les sites dynamiques sans passer par toute cette gymnastique ? Existe-t-il une solution technique simple, oui ou non ? Ou bien doit-on trouver un moyen de récupérer les bases auprès des clients directement et c'est tout ?

Merci infiniment de votre aide.

Guillaume
 
WRInaute accro
Bonjour,

il y a une réponse qui est parue il y a peu sur le forum, à une problématique très approchante de la tienne. Un membre du forum a développé une petite appli enc e sens.

Utilises donc le module de recherche en haut à droite pour retrouver le post en question.

LA deuxième chose, ta solution n'est peut-être pas unqiuement technique mais aussi commerciale: il est important que ton client s'investisse un minimum dans le comptage, même s'il ne sait pas faire.

D'expérience, la vente "au poids" (ou au nb de mots) n'a aucun sens pour un client de service de traduction. Pourquoi? Parce que cela ne nous parle pas.. le problème en tant que client n'est pas de faire traduire X mots, masi d'obtenir uen traduction fiable d'un texte.

Tu pourrais donc lui proposer, soit qu'il te donne le nombre de mot lui même, soit que tu le fasses às sa palce, contre espèce sonnantes et trébuchantes. Et dans ce second cas, tu lui indiques comment tu fais, afin qu'il puisse comprendre le prix d ela chose, et être plus en mesure de juger de ton prix de traduction.

Le fait d'intéresser ton client à la manip du comptage ne peut être ahma que bénéfique pour lui fiare mieux comprendre ton prix.
 
WRInaute accro
C'est vrai Marie-Aude, mais le problème reste après le comptage. Olivier a développé un truc qui permet de parser cela, et je crois de faire le tri entre les mots du contenu et de code...
 
Nouveau WRInaute
Merci de vos conseils

Merci à tous pour ces conseils intéressants, qui sont tous venus très vite. Je confirme que, malheureusement, nous ne facturons pas les devis : le secteur est quand même très très concurrentiel. Je suis très intéressé par l'idée de dire que la facturation au mot n'a pas de sens pour les clients, et qu'il faut les faire participer à leurs projets. Reste à trouver comment faire, ce qui n'est pas évident (quand le client est Bouygues et que l'itnerlocuteur vous dit "ah non, je ne sais pas comment on fait, vous n'avez qu'à copier-coller" pour un site dynamique qui génère des milliers de pages, il n'est pas facile de se faire entendre). Et je vais faire la recherche de ce fameux utilitaire. Mais ce que je comprends quand même en filigrane (par exemple du message de Marie-Aude, la girl more than plastic :wink: ), c'est qu'il n'existe pas d'outil spécifique pour résoudre ce problème.

Merci encore,

Guillaume
 
WRInaute accro
Re: Merci de vos conseils

brebsg a dit:
le secteur est quand même très très concurrentiel. Je suis très intéressé par l'idée de dire que la facturation au mot n'a pas de sens pour les clients, et qu'il faut les faire participer à leurs projets. Reste à trouver comment faire, ce qui n'est pas évident (quand le client est Bouygues et que l'itnerlocuteur vous dit "ah non, je ne sais pas comment on fait, vous n'avez qu'à copier-coller"
1- concurrentiel = besoin de se démarquer (ne pas faire ou être comme les autres)
2- comment faire: répondez que vous ferez volontiers un ciopier-coller, et que cela coûte XXXXX €
3- s'il n'est pas d'accord, laissez tomber ce n'est soit pas le bon client, soit pas le bon interlocuteur chez le client: s'il achète une prestation fatcurée a"au mot" et qu'il ne cherche pas à connaître le nombre de mot, c'est soit un philanthrope, soit un profiteur, soit un imbécile... Dans les deux derniers cas, cela l'amenra à réfélchir à une façon d'avancer plus positive pour vous deux
 
WRInaute accro
Il y a aussi un aspect auquel il faut penser, c'est celui de la navigation, des boutons, et de tout ce qui peut se retrouver dans le code.

C'est invendable "au mot"... tout simplement parce qu'il y a plus de travail pour les détecter, les récupérer, et les analyser (un même terme dans une langue pouvant avoir deux significations différentes selon le contexte), etc.

Je crois qu'il vous faut absolument faire valoir tous ces aspects, et revoir un rien le modèle de tarififcation. Le web, ce n'est pas de l'écrit, l'approche "papier" n'est pas adéquate.

Maison de maçon ou pas...
 
WRInaute accro
Cela dit, hors de la réponse "technique", où il est effectivement difficile de trouver des solutions totalement automatique, j'ai dû mal à suivre ton raisonnement.

En effet, la traduction c'est un prix au mot, plus ou moins élevé selon la technicité du sujet et sa spécialité.
Ton client ne sait pas ce qu'il achète ? Tant pis pour lui.

Tu lui fais un devis estimatif, et tu lui fais un rabais sur le prix au mot pour la transmission de fichier texte en lieu et place du copier coller.

Mon avis perso est que le client essaie de t'avoir, parce qu'il est gros et prestigieux que c'est la crise et que de toute façon tu vas y laisser ta chemise
 
WRInaute accro
je plussoie Marie Aude. Je n'ose imaginer qu'un gros client, quelqu'il soit, ne connaisse pas le marché de la traduction, et qu'un site ne se "télécharge pas" comme ca. Que c'est une réflexion à long terme et que la mise aux normes d'un site français en site US par exemple demande bien + qu'une "simple" traduction. En gros, les américains surfent pas comme les français.

Mais à mon tout petit niveau, je ne verrais pas approcher un site de traduction sans lui fournir :

1. une page type pour voir comment il traduit (c'est en fait le seul truc qui m'intéresse)
2. un fichier text si c'est du contenu brut et alors bcp + d'échanges si c pour un site... rien que les alt je ne vois pas comment on peut formaliser ca sur papier, sans que ca se transforme en usine à gaz

Par contre, je comprends qu'on ne puisse pas dire non à ce genre de demandes. quand on doit faire tourner une boutique, un client ca se refuse que rarement
 
WRInaute accro
finstreet a dit:
Par contre, je comprends qu'on ne puisse pas dire non à ce genre de demandes. quand on doit faire tourner une boutique, un client ca se refuse que rarement

Ca c'est l'erreur de base qui a failli faire fermer certains de mes copains.

Car un gros client sait aussi border ses contrats, et j'ai un de mes amis qui a dû bosser quatre mois de plus que prévu pour éviter de se retrouver au tribunal.
Savoir gérer une boite, c'est AUSSI savoir refuser les trucs qui ne sont pas rentables.
 
WRInaute accro
en théorie je suis d'accord Marie Aude... mais quand tu as 0 contrat depuis deux mois, que tu as les salariés sur les dents, et qu'un client messie vient... meme si tu sais que ca risque de ne rien te rapporter, tu peux difficilement refuser le cash qui arrive... y'a pas que la rentabilité qui compte dans une boite, y'a aussi la tréso... et un contrat vendu à perte peut sauver une boite car il arrive au bon moment niveau tréso

mais avec un carnet de commandes plein, bloquer des gens pour un projet non rentable n'a effectivement aucun intéret
 
WRInaute accro
C'est pas faux "en théorie".

En pratique, dans ce genre de cas, il faut prendre le temps de vraiment négocier le contrat, d'estimer les risques, et d'essayer de voir si l'interlocuteur est juste incompétent (et dans ce cas on peut se border suffisamment pour ne pas mettre la clé sous la porte), ou si il sait ce qu'il fait.

Disons aussi que j'ai suffisamment entendu parler de Bouygues pour lire ce genre de choses avec circonspection.
 
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