Google poursuivi en France pour contrefaçon

[WebRankInfo]

Le Syndicat national de l'édition saisit la justice contre Google. Il l'accuse de numériser sans autorisation des ouvrages protégés par les droits d'auteur. Le groupe La Martinière avait déjà déposé plainte en juin dernier.

la suite

 

[Tilt]

Les éditeurs devraient plutôt penser à se moderniser un peu ... Je trouve qu'ils dénaturent un peu le concept de droit d'auteur pour en faire un instrument à leur seul profit. Et ça va commencer à se voir !

 

[honolulu]

Quand il s'agit d'oeuvres sous copyright, l'internaute ne peut feuilleter que quelques pages des oeuvres de nos éditeurs partenaires. Il est ensuite invité à aller acheter ce livre en ligne », explique-t-on chez Google.

ok, c'est de la pub gratuite pour l'auteur ou l'éditeur..

Le problème est que ce service donne aujourd'hui également accès à des extraits d'ouvrages sous copyright d'éditeurs non partenaires, et sans leur consentement. D'où la démarche du SNE et de La Martinière.

le problème est là et je ne vois pas pourquoi les éditeurs devraient dire amen... :roll:
ps je ne suis ni éditeur ni auteur mais je peux comprendre :wink: [/quote]

 

[Szarah]

Le principe est simple : c'est l'auteur ou son représentant qui décide non seulement de la taille de l'extrait mais de son contenu (tel extrait de telle taille décidée par les propriétaires des droits et pas n'importe quel extrait de n'importe quelle taille décidée par Google).

Il faut donc demander ou prendre des accords préalables.

Avec ses méthodes à la hussarde, GG risque de se faire griller : s'il devait être reconnu coupable de contrefaçon ou de reproduction illicite, il perdrait beaucoup de sympathies. C'est beaucoup de monde, l'édition, vraiment beaucoup, et pas seulement des auteurs, des éditeurs et les artisans de la chaîne éditoriale : des actionnaires, aussi.

Il va négocier

 

[ybet]

Si on regarde bien, ca fait la deuxième action en justice du "papier" contre Google en peu de temps. Le numérique prend le dessus sur le papier, c'est un fait.
Toutes les entreprises papiers le savent. Cette méthode ne fait que retarder le processus, avec au passage l'espérance de toucher beaucoup (bizarre que les petits moteurs n'ait pas été attaqué par les journeaux belges par exemple).

Mais Google commence à faire peur à force de toucher à tous. Et dans ce cas je pense qu'il risque plus de perdre que de gagner.

 

[Tilt]

En effet Szarah, le "lobby" éditorial est très puissant... Juste dans mon secteur, le droit, où cette puissance n'est pas sans poser de problèmes d'accès au droit (qui est pourtant une liberté), le marché de l'information juridique pèse près de 20 milliards de dollars.
(Source: http://www.precisement.org/blog/breve.php3?id_breve=161)

C'est sûr qu'une belle joute s'annonce ! Tout ce que j'espère, c'est que la justice retiendra le "droit de citation", qui est garanti par le code de la propriété intellectuelle, au profit de google.
Ce n'est pas parce qu'une industrie est puissante qu'elle doit faire subir ses archaïsmes à l'ensemble de la société.

La numérisation des ouvrages est quand même un progrès de société déterminant, et c'est ce qui manque un peu sur internet: de la vraie information.

 

[Tilt]

Mais Google commence à faire peur à force de toucher à tous. Et dans ce cas je pense qu'il risque plus de perdre que de gagner.

Mais Google n'a pas le monopole de la numérisation ni de la technologie ! D'autres pourraient le faire, des éditeurs par exemple... au lieu de se reposer sur leurs billets. Au moins ça les pousse à réagir.

Dès qu'une nouvelle technologie apparaît, qui pourrait apporter beaucoup aux vulgaires peones, c'est la même chose. De vieilles boîtes inertes pour qui tout marchait bien jusqu'ici font pression pour ne pas l'utiliser.

 

[Szarah]

Si on regarde bien, ca fait la deuxième action en justice du "papier" contre Google en peu de temps. Le numérique prend le dessus sur le papier, c'est un fait.
Toutes les entreprises papiers le savent. Cette méthode ne fait que retarder le processus, avec au passage l'espérance de toucher beaucoup (bizarre que les petits moteurs n'ait pas été attaqué par les journeaux belges par exemple).

Mais Google commence à faire peur à force de toucher à tous. Et dans ce cas je pense qu'il risque plus de perdre que de gagner.

Les journaux étaient en déclin bien avant l'Internet, dès les '70 ils s'essoufflaient

Par contre, le reste de l'édition-papier ne s'est jamais aussi bien portée ... et elle entend continuer à le faire !

 

[Lefkeo]

Faut pas abuser non plus, ce n'est pas réellement de la contrefaçon :s

 

[Szarah]

Faut pas abuser non plus, ce n'est pas réellement de la contrefaçon :s

Je ne sais pas ce que c'est, ce n'est pas à moi de qualifier la chose

Ce que je peux qualifier, c'est la méthode
- je fais ce que je veux et si ça ne vous plaît pas, vous pouvez le dire et on verra.

Là, le qualificatif c'est intolérable

 

[Tilt]

C'est plutôt:
- Je fais ce que j'ai le droit de faire, que ça vous plaise ou non.
Il n'y a pas de domaine réservé ou de pré carré des éditeurs, simplement il y a un outil pour plusieurs droits nationaux, et forcément il y a des ajustements nécessaires d'un pays à l'autre.

 

[Szarah]

C'est plutôt:
- Je fais ce que j'ai le droit de faire, que ça vous plaise ou non.
Il n'y a pas de domaine réservé ou de pré carré des éditeurs, simplement il y a un outil pour plusieurs droits nationaux, et forcément il y a des ajustements nécessaires d'un pays à l'autre.

La numérisation des ouvrages tombés dans le domaine public, c'est une belle initiative.

La numérisation d'ouvrages non libres de droits, c'est un autre problème. Le droit à la copie privée par un particulier est une chose, par une multinationale c'est différent.

La mise en ligne de documents non libres de droits, c'est encore autre chose.
Et le droit de citation ne permet pas n'importe quoi.

Oui, la bataille risque d'être intéressante et de mon point de vue son issue ne fait aucun doute.
Parce que la problématique concerne bien plus que le texte : suivront les images et la musique entre autres. Tous les contenus.