Rebonjour à tous, après avoir lu vos réponses toutes aussi interessantes les unes que les autres, certaines conclusion s'imposent.
Je rappelle le scenario de base :
1) Une petite société familiale vend du foie gras
2) En 2001, Elle demande à une société spécialisée dans la création de site et de référencement de lui créer un site
3) Son budget ne lui permettait pas de faire de campagne adwords, le coup au clic était trop cher.
4) La société, créatrice du site, assite à un séminaire en juin 2004 sur le référencement et les méthodes d'optimisation pour Google.
5) Fin 2004, elle se retrouve au fur et à mesure de l'optimisation du site en 5ème place de la 1ere page Google sur le mot clé "vente de foie gras"
6) Les clients se font de plus en plus nombreux
7) Ne pouvant que répondre à cette demande d'affluence, la société embauche 3 nouveaux employés
Cela fonctionne super bien
9) Début juin 2005, EFFET BOURBON...
==> 3 employés au chomage technique, voire au chomage tout court !
Pour donc répondre au nombreux posts :
- En aucun cas, je n'ai dit que l'entreprise de foie gras ne vendait qu'à travers le web.
- L'entreprise existait avant le web.
- Dans mon exemple, il se trouvait qu'en plus d'autres circuits de distribution déjà utilisés par cette entreprise, il se trouvait que le web lui apportait de nouveaux clients, des nouvelles commandes pour lesquelles plusieurs embauches ou appel au travail temporaire s'imposait afin de répondre à la demande.
- Quoiqu'on en dise et même en diversifiant au maximum ses canaux de distribution, il n'en reste pas moins que lorsque vous savez qu'un canal de distribution tel que Google peut, de par sa disproportion au regard de sa visibilité mondiale, vous apporter un nombre de commande dépassant tous les espoirs, il faut bien savoir y répondre et faire obligatoirement les investissements adéquats. C'est d'une logique implacable.
- La logique implacable veut aussi qu'à travers le comportement de l'algorithme de Google, tout peut s'effondrer du jour au lendemain.
Les axes de reflexion sont donc :
"Comment une entreprise peut-elle désormais integrer le web (à travers ses variations de visibilité via Google) dans son modèle économique, son developpement, son avenir et la réponse qu'elle doit apporter à la demande en terme dinvestissements ?"
Citez moi, (en dehors des investissements traditionnels sur l'outil de production, la publicité, le marketing) un autre instrument à la disposition d'une entreprise qui pourrait pendant 6 mois vous apporter des dizaines de clients/de commandes par jour et qui, du jour au lendemain, de par les fluctuations d'un algorithme, vous en apporter "zéro" ?
Quel est le moyen donné une entreprise pour faire face à ce risque ?
Peut-on encore parler de gestion possible du risque ?
Faut-il désormais croire que, même avec toute la prudence de diversification de ses canaux de distribution qui s'impose
face aux effets Bourbon, une entreprise ne peut plus se positionner sur la vente en ligne sur le web ?
A vos reflexions...
Je rappelle le scenario de base :
1) Une petite société familiale vend du foie gras
2) En 2001, Elle demande à une société spécialisée dans la création de site et de référencement de lui créer un site
3) Son budget ne lui permettait pas de faire de campagne adwords, le coup au clic était trop cher.
4) La société, créatrice du site, assite à un séminaire en juin 2004 sur le référencement et les méthodes d'optimisation pour Google.
5) Fin 2004, elle se retrouve au fur et à mesure de l'optimisation du site en 5ème place de la 1ere page Google sur le mot clé "vente de foie gras"
6) Les clients se font de plus en plus nombreux
7) Ne pouvant que répondre à cette demande d'affluence, la société embauche 3 nouveaux employés
Cela fonctionne super bien
9) Début juin 2005, EFFET BOURBON...
==> 3 employés au chomage technique, voire au chomage tout court !
Pour donc répondre au nombreux posts :
- En aucun cas, je n'ai dit que l'entreprise de foie gras ne vendait qu'à travers le web.
- L'entreprise existait avant le web.
- Dans mon exemple, il se trouvait qu'en plus d'autres circuits de distribution déjà utilisés par cette entreprise, il se trouvait que le web lui apportait de nouveaux clients, des nouvelles commandes pour lesquelles plusieurs embauches ou appel au travail temporaire s'imposait afin de répondre à la demande.
- Quoiqu'on en dise et même en diversifiant au maximum ses canaux de distribution, il n'en reste pas moins que lorsque vous savez qu'un canal de distribution tel que Google peut, de par sa disproportion au regard de sa visibilité mondiale, vous apporter un nombre de commande dépassant tous les espoirs, il faut bien savoir y répondre et faire obligatoirement les investissements adéquats. C'est d'une logique implacable.
- La logique implacable veut aussi qu'à travers le comportement de l'algorithme de Google, tout peut s'effondrer du jour au lendemain.
Les axes de reflexion sont donc :
"Comment une entreprise peut-elle désormais integrer le web (à travers ses variations de visibilité via Google) dans son modèle économique, son developpement, son avenir et la réponse qu'elle doit apporter à la demande en terme dinvestissements ?"
Citez moi, (en dehors des investissements traditionnels sur l'outil de production, la publicité, le marketing) un autre instrument à la disposition d'une entreprise qui pourrait pendant 6 mois vous apporter des dizaines de clients/de commandes par jour et qui, du jour au lendemain, de par les fluctuations d'un algorithme, vous en apporter "zéro" ?
Quel est le moyen donné une entreprise pour faire face à ce risque ?
Peut-on encore parler de gestion possible du risque ?
Faut-il désormais croire que, même avec toute la prudence de diversification de ses canaux de distribution qui s'impose
face aux effets Bourbon, une entreprise ne peut plus se positionner sur la vente en ligne sur le web ?
A vos reflexions...