Bonjour à tous,
Depuis quelques temps je me suis lancé comme beaucoup d’entre vous dans le difficile métier du référencement. Les premiers résultats sont encourageants notamment grâce aux conseils glanés au fil de ce forum. Pour vous remercier, je m’en vais vous livrer une petite étude de cas (ou « case study », la mode est aux USA depuis une semaine !).
Mon retour d’expérience me permet de vous livrer quelques statistiques intéressantes à partager sur le retour de visites provoqué par telle position sur Google avec au final pas mal de déception sur les bons positionnements. Pour des raisons de confidentialité, l’étude reste anonyme ce qui nuit un peu à sa compréhension vous m’en excuserez. Cette mesure a été faite sur le mois d’octobre 2008 dans des domaines variés. J’ai utilisé Google Analytics pour la mesure d’audience des requêtes et le générateur de mots clés de Google Adwords pour les comparer à ce que nous propose GG comme nombre de requêtes saisies par mois :
1) Immobilier (transaction immobilière)
Mon client est une agence immobilière d’une importante ville de province dont le nom comporte une lettre accentuée.
Requête étudiée : « immobilier + lavilledemonclient » : 3600 sans accentuation et 2900 avec accentuation par mois selon GG adwords.
Position de mon client : 3e sans accentuation – 1er avec accentuation
Nombre de visites générées par ce positionnement : 137 sans accentuation soit 3,8% et 66 avec accentuation soit 2,3% de la totalité des requêtes mensuelles estimées par GG.
2) Conseil immobilier (immobilier professionnel)
Mon client est un petit cabinet de conseil dans le domaine de l’immobilier professionnel
Requête étudiée « immobilier professionnel » : 6600 par mois selon GG.
Position de mon client : en haut de la 2e page.
Visites générées par ce positionnement : 29 soit 0,4% de la totalité des requêtes mensuelles estimées par GG.
3) Joaillerie
Mon client est une marque de joaillerie
Requête étudiée « joaillerie » : 49500 par mois selon GG
Position de mon client : milieu de la 2e page
Visites générées par ce positionnement : 70 soit 0,14% de la totalité des requêtes mensuelles estimées par GG
4) Industrie plastique
Mon client est une PME spécialisée dans la plasturgie
Requête étudiée « injection plastique » : 12100 par mois selon GG
Position de mon client : haut de la 2e page
Visites générées par ce positionnement : 27 soit 0,22% de la totalité des requêtes mensuelles estimées par GG
Voilà pour le bilan. Quels enseignements à en tirer ? selon moi :
1) Les positions de leader sont loin d’apporter le trafic mirobolant que voudraient nous faire croire certaines études vues ici ou là (on parle de 30 à 80% des clics faits sur les 3 premières positions) à base de eye tracker et autres technologies modernes.
Ceci est à mon avis encore plus vrai lorsqu’on n’est pas sur les sujets les plus porteurs de l’internet. Sauf à considérer que ces quelques visites sont des prospects intéressants, le travail de référencement ciblé est faiblement récompensé.
2) Les positions en 2e page même si en pourcentage ne ramènent que très peu de visites ne se déprécient pas tant que ça par rapport aux premières positions. En position 11 ou 15 il est encore possible de capter 10% du potentiel de visites apporté par les premiers résultats ce qui correspond à un glissement tout à fait cohérent.
3) Si l’on suit la logique de cette étude qui reste à peu près identique d’un secteur d’activité à un autre, les 20 premiers résultats draineront au mieux 30% de la totalité des requêtes estimées par GG. Où sont passées alors les 70% restant ? Ils cliquent tous sur les liens commerciaux ?! Où se diluent-ils dans les milliers de résultats restant après les 20 premières places.
4) Le manque d’information accessible pour estimer le nombre des requêtes sur les types de mots clé reste un vrai problème. GG nous donne sa propre estimation qu’il est impossible de vérifier par ailleurs. Et les autres moteurs semblent pas ou plus se bousculer au portillon pour nous donner des échantillons comparatifs. Comment être sûr dans ce cas que Google ne surestime pas les requêtes postées sur son moteur pour nous vendre plus de adwords. Bien sûr je ne peux pas imaginer que GG se fiche de notre G ;-)
5) A positionnement équivalent mes clients qui sont des marques connues localement ou nationalement décuplent le nombre de leurs visites (issue des moteurs) grâce à leur notoriété. Les autres drainent du trafic grâce à leur référencement mais font peu de visites. Dans les secteurs professionnels, un très bon référencement naturel ne pourra jamais remplacer le travail de notoriété sur la marque qu’il faut faire par ailleurs.
6) L’effet longue traîne reste primordial car il vient directement (à mon avis) puiser dans les 70% de visiteurs dilués dont je parlais plus haut et d'une certaine façon vient justifier en grande partie le travail du référenceur sachant l'ajuster.
Merci de votre attention, j’espère que cette étude vous sera utile.
Depuis quelques temps je me suis lancé comme beaucoup d’entre vous dans le difficile métier du référencement. Les premiers résultats sont encourageants notamment grâce aux conseils glanés au fil de ce forum. Pour vous remercier, je m’en vais vous livrer une petite étude de cas (ou « case study », la mode est aux USA depuis une semaine !).
Mon retour d’expérience me permet de vous livrer quelques statistiques intéressantes à partager sur le retour de visites provoqué par telle position sur Google avec au final pas mal de déception sur les bons positionnements. Pour des raisons de confidentialité, l’étude reste anonyme ce qui nuit un peu à sa compréhension vous m’en excuserez. Cette mesure a été faite sur le mois d’octobre 2008 dans des domaines variés. J’ai utilisé Google Analytics pour la mesure d’audience des requêtes et le générateur de mots clés de Google Adwords pour les comparer à ce que nous propose GG comme nombre de requêtes saisies par mois :
1) Immobilier (transaction immobilière)
Mon client est une agence immobilière d’une importante ville de province dont le nom comporte une lettre accentuée.
Requête étudiée : « immobilier + lavilledemonclient » : 3600 sans accentuation et 2900 avec accentuation par mois selon GG adwords.
Position de mon client : 3e sans accentuation – 1er avec accentuation
Nombre de visites générées par ce positionnement : 137 sans accentuation soit 3,8% et 66 avec accentuation soit 2,3% de la totalité des requêtes mensuelles estimées par GG.
2) Conseil immobilier (immobilier professionnel)
Mon client est un petit cabinet de conseil dans le domaine de l’immobilier professionnel
Requête étudiée « immobilier professionnel » : 6600 par mois selon GG.
Position de mon client : en haut de la 2e page.
Visites générées par ce positionnement : 29 soit 0,4% de la totalité des requêtes mensuelles estimées par GG.
3) Joaillerie
Mon client est une marque de joaillerie
Requête étudiée « joaillerie » : 49500 par mois selon GG
Position de mon client : milieu de la 2e page
Visites générées par ce positionnement : 70 soit 0,14% de la totalité des requêtes mensuelles estimées par GG
4) Industrie plastique
Mon client est une PME spécialisée dans la plasturgie
Requête étudiée « injection plastique » : 12100 par mois selon GG
Position de mon client : haut de la 2e page
Visites générées par ce positionnement : 27 soit 0,22% de la totalité des requêtes mensuelles estimées par GG
Voilà pour le bilan. Quels enseignements à en tirer ? selon moi :
1) Les positions de leader sont loin d’apporter le trafic mirobolant que voudraient nous faire croire certaines études vues ici ou là (on parle de 30 à 80% des clics faits sur les 3 premières positions) à base de eye tracker et autres technologies modernes.
Ceci est à mon avis encore plus vrai lorsqu’on n’est pas sur les sujets les plus porteurs de l’internet. Sauf à considérer que ces quelques visites sont des prospects intéressants, le travail de référencement ciblé est faiblement récompensé.
2) Les positions en 2e page même si en pourcentage ne ramènent que très peu de visites ne se déprécient pas tant que ça par rapport aux premières positions. En position 11 ou 15 il est encore possible de capter 10% du potentiel de visites apporté par les premiers résultats ce qui correspond à un glissement tout à fait cohérent.
3) Si l’on suit la logique de cette étude qui reste à peu près identique d’un secteur d’activité à un autre, les 20 premiers résultats draineront au mieux 30% de la totalité des requêtes estimées par GG. Où sont passées alors les 70% restant ? Ils cliquent tous sur les liens commerciaux ?! Où se diluent-ils dans les milliers de résultats restant après les 20 premières places.
4) Le manque d’information accessible pour estimer le nombre des requêtes sur les types de mots clé reste un vrai problème. GG nous donne sa propre estimation qu’il est impossible de vérifier par ailleurs. Et les autres moteurs semblent pas ou plus se bousculer au portillon pour nous donner des échantillons comparatifs. Comment être sûr dans ce cas que Google ne surestime pas les requêtes postées sur son moteur pour nous vendre plus de adwords. Bien sûr je ne peux pas imaginer que GG se fiche de notre G ;-)
5) A positionnement équivalent mes clients qui sont des marques connues localement ou nationalement décuplent le nombre de leurs visites (issue des moteurs) grâce à leur notoriété. Les autres drainent du trafic grâce à leur référencement mais font peu de visites. Dans les secteurs professionnels, un très bon référencement naturel ne pourra jamais remplacer le travail de notoriété sur la marque qu’il faut faire par ailleurs.
6) L’effet longue traîne reste primordial car il vient directement (à mon avis) puiser dans les 70% de visiteurs dilués dont je parlais plus haut et d'une certaine façon vient justifier en grande partie le travail du référenceur sachant l'ajuster.
Merci de votre attention, j’espère que cette étude vous sera utile.