GEISPOLSHEIM, Bas-Rhin (Reuters) - Nicolas Sarkozy déclare vouloir contrer les ambitions du moteur de recherche américain Google en matière de numérisation massive des livres.
Lors d'une table ronde, près de Strasbourg, le président français a souligné que ce serait une des ambitions du grand emprunt national dont il annoncera les modalités lundi prochain.
Il a ainsi estimé que la France ne devait pas seulement renforcer son réseau internet à haut et très haut débit mais également se pencher sur la question du contenu et, notamment, de la numérisation de son patrimoine.
"Il n'est pas question de nous laisser déposséder de notre patrimoine au bénéfice d'un grand opérateur aussi sympathique soit-il, aussi important soit-il, aussi américain soit-il", a déclaré Nicolas Sarkozy sans aller jusqu'à nommer Google.
"La France, c'est une histoire, c'est une culture, oserais-je le mot, c'est une identité", a-t-il poursuivi en faisant allusion à l'actuel débat sur l'identité nationale.
"Il n'est pas question que ce que des générations et des générations ont produit en langue française nous nous en laissions déposséder simplement parce qu'on ne serait pas capable de mobiliser l'argent nécessaire pour faire nous-mêmes un travail de numérisation", a-t-il ajouté.
Source
nouvelobs.com
Lors d'une table ronde, près de Strasbourg, le président français a souligné que ce serait une des ambitions du grand emprunt national dont il annoncera les modalités lundi prochain.
Il a ainsi estimé que la France ne devait pas seulement renforcer son réseau internet à haut et très haut débit mais également se pencher sur la question du contenu et, notamment, de la numérisation de son patrimoine.
"Il n'est pas question de nous laisser déposséder de notre patrimoine au bénéfice d'un grand opérateur aussi sympathique soit-il, aussi important soit-il, aussi américain soit-il", a déclaré Nicolas Sarkozy sans aller jusqu'à nommer Google.
"La France, c'est une histoire, c'est une culture, oserais-je le mot, c'est une identité", a-t-il poursuivi en faisant allusion à l'actuel débat sur l'identité nationale.
"Il n'est pas question que ce que des générations et des générations ont produit en langue française nous nous en laissions déposséder simplement parce qu'on ne serait pas capable de mobiliser l'argent nécessaire pour faire nous-mêmes un travail de numérisation", a-t-il ajouté.
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