Droit a l'oubli et demande de désindexation ?

WRInaute impliqué
Bonjour,

J'ai une demande un peu particulière d'un client. Il a été emprisonné 2 ans il y a 3 ans et ils désire nettoyer un peu les résultats de recherche sur son nom. Avez-vous déjà traité de tel cas ?

Cela vous semble être plus un boulot d'Avocat que de Seo ?
Avez vous déjà utilisé le formulaire EU Privacy Removal de Google ?

Merci pour vos retour d'expérience et vos conseil.

:)
 
WRInaute passionné
Slt,

Il faut obligatoirement passer au minimum par un huissier qui constatera et fera les demandes officielles de désindexation.
Une petite main peut le faire, mais ne pourra jamais aboutir à un nettoyage correct.

... si ça ne fonctionne pas, le recours à un avocat sera obligatoire.
 
WRInaute impliqué
Bonjour,

Merci pour votre réponse. Je ne comprends pas trop "Une petite main peut le faire, mais ne pourra jamais aboutir à un nettoyage correct."

Je ne voit pas en quoi l'huissier est obligatoire s'il n'y a pas d'action en justice. Je pense qu'un seo à les capacités de lister les url a désindexer puis à faire une demande Google.

Bien entendu si cela ne passe pas dans les deux mois, peut-être un avocat et un huissier seront-il nécessaires pour renforcer la demande.

Pendant ce temps de justice s'il y en a un le boulot du seo serait de noyer les résultats de recherche de contenu neutre ou positif.
 
WRInaute passionné
Les petites mains, ce sont des gus payés au lance pierre pour aller trouver les contenu indésirables et demander à chaque éditeur de les supprimer.
Parce que c'est du boulot et on ne peut le faire seul sauf à s'y coller à plein temps.

L'huisser est un agent assermenté, un constat fait office de preuve et demander légalement le retrait d'un contenu passe bien plus rapidement lorsque cela émane d'un huissier plutôt que de Jean Jaques, développeur/seo...

Bref, maintenant, on parle de quoi au juste ?
De 4 liens qui pointe sur son affaires ou d'une tripoté aussi bien édité sur le territoire que repris partout ailleurs dans le monde ?
 
WRInaute discret
huissier ou particulier, un média qui publie l'info refusera le retrait au nom du droit à l'information qui est garanti par la constitution, alors qu'il n'existe même une loi en France pour le droit à l'oubli.
 
WRInaute passionné
moiju36

Bha dans ce cas, procédure judiciaire. Et si le média avait été averti par huissier, ils prendront sévère.
Ce qui rend le cas de refus très rare. ;-)
 
WRInaute discret
https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000032532166
"Mais attendu qu'en retenant, par des motifs non critiqués, que le fait d'imposer à un organe de presse, soit de supprimer du site internet dédié à l'archivage de ses articles, qui ne peut être assimilé à l'édition d'une base de données de décisions de justice, l'information elle-même contenue dans l'un de ces articles, le retrait des nom et prénom des personnes visées par la décision privant celui-ci de tout intérêt, soit d'en restreindre l'accès en modifiant le référencement habituel, excède les restrictions qui peuvent être apportées à la liberté de la presse, la cour d'appel a légalement justifié sa décision"


vous avez une décision en sens inverse qui serait allé jusqu'à la cassation ?
 
WRInaute impliqué
oula la - le droit à l'oubli, la protection des données.
Vaste sujet très à la mode, avec la RGPD
Impossible, même après avec la RGPD qui en gros va embêter les sociétés européennes.
Lea notion de données, vie privée des données, ce n'est pas du tout la même chose, par exemple, dès qu'on traverse l'atlantique.
Ou sont elles stockées ? depuis quand ? par qui et ce qui à son siège ou ? son activité ou ? ses bénéfices ou ? ses données ou ? l'oubli n'existe pas en informatique, et pire des données qu'on croyaient perdues à jamais ne feront que toujours ressortir et toujours plus ressurgir du passé. Elles attendent tranquillement soit qu'on ait le droit de les regarder, soit qu'on les ait numérisées, soit aussi qu'on sache les extraire dans leir bases de données ou q'un nouveau service du web les utilise. Le legislateur peut embeter avec des RGPD commencées en 2012 / 2010 si ça lui donne bonne conscience, c'est le premier à obliger le Français a déclarer ses impôts en ligne sur internet.
(Qi peut dire ce que ca impliquera dans seulement 5 ans (une éternité en informatique)
En même temps ce n'est pas dans elle magazine ou même le monde informatique qu'on se forme au web 360 turbo 16 soupapes gti hybride.
Alors simplement leur expliquer qu'en informatique on efface pas les données, au mieux, si elles ne se sont pas propagées partout sur la planète, on les marque comme effacées..........

Et pour le client, une seule solution, noyer le poisson = submerger avec des nouvelles informations qui feront passer les infos en arrière plan. Et si c'est franco français, qui sait on peut faire enlever avec la loi, mais pour combien de temps, et jusqu'àu nouveau service qui affichera la liste des personnes incarcérées et qui mangent du poisson (ou tout ce qu'on veut). Cette information est gravée à jamais. Il faut la diluer.
 
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